Origines et fabrication
L’origine de la cachaça est attribuée aux esclaves brésiliens du XVIème siècle qui avaient pour habitude de faire bouillir le jus de canne à sucre afin de pouvoir le boire sans risque. Il arrivait que le jus (vesou) se mette à fermenter et que l’ébullition produise de petites gouttelettes d’alcool, ce phénomène fut peu à peu recherché et perfectionné.
A l’instar du rhum, la matière première de la cachaça est donc le vesou fermenté. On obtient le vesou en écrasant la canne à sucre afin d’en extraire l’eau, le sucre et les éléments aromatiques. Le liquide obtenu est ensuite filtré puis fermenté et le « vin » obtenu (grappe) titre à 5-6 degrés d’alcool.
Une fabrication et des saveurs différentes de celles du rhum
A la différence du rhum, le vesou est certes le principal ingrédient de la cachaça mais on ajoute à ce jus de canne des céréales grillés – le plus souvent du blé et du riz.
La méthode de distillation diffère également entre les deux alcools : pour le rhum, le distillât titre à 65°-75° en sortie d’alambic alors que le vesou n’est distillé que jusqu'entre 38° et 48° pour la cachaça. C’est cette méthode de distillation moins longue qui donne toute ses particularités à l’alcool brésilien.
Les substances aromatiques présentent dans le moût de canne à sucre sont préservés lors de la distillation plus légère de la cachaça, donnant à la boisson des notes patinés de cire et de grillé.
Vieillissement en fût
La cachaça présente une particularité assez étonnante dans le monde des vins et spiritueux : elle n’est pas vieillie en fûts de chêne, mais en tonneaux fabriqués à partir d’essences locales. Ces essences proviennent des différentes régions du Brésil et portent les noms évocateurs de jequitibá, ipê, lapacho, angico ou jaccarandá.
La cachaça vieilli ainsi au contact des arbres ayant partagés le même terroir que les cannes à sucre servant à son élaboration. La symbiose est totale et l’alcool est un pur produit de l’histoire et du savoir-faire brésilien, chaque région possédant ses cachaças spécifiques.
La Caïpirinha
C’est ce cocktail emblématique brésilien qui a popularisé la cachaça dans le monde entier, d’une simplicité et d’une efficacité redoutable, il permet d’en exprimer tout le caractère. Il suffit de pilonner quelques quartiers de citron vert avec la cachaça, de sucrer le tout et de remplir le verre de glace pillé pour se sentir le long du Corcovado !
Chez François Lurton, nous avons voulu proposer une cachaça riche en arômes, offrant une alternative aux peu d’options disponibles en France jusqu’alors. Notre partenaire Gaya propose ainsi une cachaça sublime aux arômes de jus de canne frais et de fleurs blanches, le tout renforcé par la traversé de l’Atlantique en tonneau de Jequitiba rose avant une mise en bouteille au plus prêt de vous, dans l’hexagone.